Pratiquer l’escrime apporte de multiples bénéfices : respect de l’adversaire, dépense physique, esprit stratégique, sens de la solidarité, esprit d’équipe…C’est pour ça que j’en fais depuis plusieurs années.
Quelques règles de base:
L’escrime est un sport de combat qui se pratique avec une arme (fleuret, épée ou sabre) dont le but est de piquer l’adversaire avec la pointe de l’arme. La piste (l’endroit où se déroule un match) est large d’1 mètre et longue de 14 mètre. Si un joueur se fait toucher ou sort de la piste le point revient à l’adversaire. Si un joueur touche dans la surface non valable (surface où le point n’est pas donné, elle dépend de l’arme utilisée dans le match) les joueurs se remettent à distance. Le match commence par un salut et se termine par une poignée de main.
Un peu d’histoire pour continuer : l’escrime est un sport qui se pratique depuis l’Antiquité. Mais à cette époque, c’était plutôt un entrainement pour la guerre. Les enfants des citoyens romains pouvaient apprendre dès leur plus jeune âge le maniement des armes. A la fin de l’Empire romain d’Occident, le glaive se rallonge et devient l’épée. Plus tard pendant le Moyen-Age, la pointe devient plus acérée.
Pendant la guerre de 100 ans, il est important de savoir se battre avec n’importe quoi. Et aussi de savoir se défendre contre n’importe quoi. C’est en Angleterre, en Italie et en Allemagne que naissent les premières « écoles » d’escrime. L’escrime devient un sport de loisir avec l’invention de la rapière, plus courte et fine que l’épée. La rapière se modernise jusqu’à nos jours. Les Jeux Olympiques accueillent pour la première fois l’escrime en 1896, à Athènes.
Connaissez-vous sa place dans les arts?
Des théâtres antiques aux cinémas de nos jours, l’escrime est très présente. Il y a très souvent des scènes de combat épiques à l’épée, même si les combats ne sont pas souvent à la loyale, comme dans Zorro ou les Trois Mousquetaires, contrairement au sport …
Victor Griffaton